#IgersParis
Ibaji a servi ses premiers bibimbap en automne 2014.
Pour ma part, j'ai été informée de son ouverture par les photos de gaufres au sésame noir et de yaourt glacé au thé vert qui fleurissaient sur les profils d'instagramers parisiens (je t'expliquerai prochainement Instagram).
J'y ai fait une descente fin novembre avec mon frère adopté qui a d'ailleurs dégainé son article sur Ibaji bien avant le mien.

Promenons-nous rue du Vertbois pendant que le loup n'y est pas...
À deux pas de Répu(blique), la rue du Vertbois fait figure de no man's land. Tiens, une boule de virevoltant qui passe...
De loin, je le vois, là, droit devant : IBAJI ! Faut dire que sa a devanture carrelée en noir et blanc détonne.

50 mn inside
À l'intérieur, ce qui surprend, c'est cette grande tablée.
On se coudoie avec son voisin de table - sur du marbre tout de même - et pour les moins chanceux, on boulotte son bibimbap sur une chaise très design devant un mur de carrelage stylé.

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Clairement, ce n'est pas à Ibaji qu'il faut aller si tu recherches un cadre intimiste ou cosy pour un déjeuner d'affaires confidentiel ou un dîner romantique.
Au-dessus de la table, des passoires et entonnoirs colorés, recyclés en suspensions luminaires, réchauffent l'atmosphère.
On sent le souci du détail.
La vaisselle est vraiment jolie. Je flashe sur la petite carafe d'eau et les couverts dorés mais pas bling.

Bibimbapbadouaa
La carte est courte et ça me plaît. Je prends un dolsot bibimbap (viande de bœuf marinée, riz aux céréales, œuf, légumes et gochujang / à 14 €) et mon frère végétarien prend un dolsot bibimbap veggie (tofu frais, riz aux céréales, œuf, légumes et gochujang / à 14 €).
Le gochujang est un condiment fermenté coréen piquant que j'ai découvert au restaurant de Pierre-Sang Boyer. Ça décoiffe !
Le bibimbap est servi dans un dolsot, un bol en pierre chaud.
C'est coloré et ça fleure bon !
La serveuse bienveillante - le service est top ! - dispense quelques consignes pour une dégustation dans les règles de l'art coréen : l’œuf est le liant du plat et il faut tout mélanger !
C'est délicieux : le riz aux céréales change du triste riz blanc, les légumes - concombres et carottes marinés, épinards, pousses de soja et champignons - apportent du croquant et de la fraîcheur au plat, la viande est bonne et le gochujang réveille le tout.
La chaleur de ce plat traditionnel familial est parfait pour parer au froid hivernal.

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Pour le dessert, deux options : une gaufre au sésame noir, crème fouettée, noix caramélisées et cannelle (étonnante ! / à 7 €) et un yaourt glacé au thé vert, granola au soja toasté (trop bon ! / à 5 €).
Et hop, un de chaque qu'on se partage goulûment avec mon frérot.

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Et si tu n'aimes pas les bibimbap mais que t'aimerais juste goûter la gaufre au sésame noir ou boire un thé, sache que tu peux passer à 16h car le restaurant Ibaji est ouvert toute la semaine de 12h à 23h non stop !

2015 : Ibaji a fermé ses portes.

Ibaji
Chef : Sukwon Yong
13 rue du Vertbois
75003 Paris
Tél. : 01 42 71 67 81
M° : Temple (ligne 3) et République (lignes 3, 5, 8, 9 et 11)
www.ibaji.fr